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M.B. : Bonjour dans notre revue d’aujourd’hui, intitulé mythes et héros, nous reprenons la célèbre Odyssée d’Homère, et nous avons la chance et l’immense plaisir de recevoir l’invitée exceptionnelle, Athéna déesse du savoir et de l’intelligence, qui est descendu spécialement de l’Olympe pour cette interview. Bonjour et bienvenue, parmi nous, simples mortels, déesse Athéna. Si ça ne vous dérange pas, nous aimerions faire un retour sur vos divines origines pour nos chers lecteurs. Pouvez-vous nous faire un bref résumé de votre longue vie ?

A : Avec plaisir. Je suis la fille de Zeus et de Métis, la déesse de la ruse. Malheureusement, avant ma naissance, un oracle avait prédit que si elle donnait un enfant à mon père, il le détrônerait. Ma mère à alors demander à mon père de l’avaler, comme Cronos l’avait fait à ses enfants. Mais je survécu, et mon père s’appropria l’intelligence de ma mère. Quelque temps plus tard, mon père eut de terribles migraines, et appela mon frère Héphaïstos, le dieu des forges, pour lui ouvrir le crâne. Je sortis après un petit coup de hache, habillée comme pour aller à la guerre, du crâne de mon père. Je devins ainsi une déesse de la guerre. Mais aussi celle de la stratégie, de la ruse, et du savoir.

M.B : Vous avez inspiré de nombreux héros, dont Ulysse, dont les aventures nous sont contées dans l’Odyssée. Vous souvenez-vous bien de ce héro ?  

A : Je l’ai aidé de nombreuses fois, au cours de ses aventures, comme au cours de la guerre de Troie. J’étais du côté des grecs, et j’ai aidé de nombreux héros à se sortir de situations désespérés, et refreiner les accès de violence et de barbarie. J’ai inspiré à Ulysse la ruse du cheval de Troie, qui a permit de prendre la ville. Après la guerre, j’ai suivi Ulysse, pendant son long périple de dix ans, qui le ramena dans son pays natal. C’est moi qui lui ai appris à déjouer les pièges du destin. Sous divers déguisements, je lui donne des conseils, comme avec Polyphème, ou quand il fallut tuer les prétendants, c’est moi qui changeai Ulysse en vieillard, mendiant dans sa propre maison. Je le prévenais des dangers que représentait Circé, et je plaidais en sa faveur au conseil des dieux pour que Calypso le laisse partir, et que mon oncle, Poséidon, dieu des mers, cesse de lancer contre lui de terrible tempête. J’aidais aussi son fils Télémaque, dans sa quête de son père, et inspirait à Pénélope les différentes ruses qui tinrent les prétendants à l’écart. Je suis restée bienveillante à son égard jusqu’à la fin.

M.B. : Merci beaucoup, grande déesse, pour cette interview. Nous espérons vous entendre de nouveau bientôt, quand à vous, chers lecteurs, tournez les pages pour découvrir votre destin avec Tirésias, ou comment changer une fenêtre avec Héphaïstos. Merci et à bientôt.

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