Georges Perec, né Peretz (1936-1982) est un écrivain français fils de juifs polonais résistants tués lors de la seconde guerre mondiale. Georges Perec commence sa carrière au CNRS ou il devient documentaliste en 1962. Passionné d'écriture, il publie son premier roman Les Choses: histoire des années 60 en 1965. Il rencontre un franc succès et gagne le prix Renaudot 1965. En 1967 Georges Perec rejoint les écrivains Oulipo. Les œuvres des Oulipo sont fondés sur une utilisation de contraintes formelles, littéraires ou mathématiques. C'est un tournant dans sa carrière, tout ses écrits respectent désormais une contrainte littéraire ou mathématique. Son roman La Disparition symbolise ces contraintes: la lettre "e" n'y apparaît pas une seule fois. Au contraire, Les Revenentes n'utilise que la voyelle "e" (créant des fautes d'orthographes, comme dans le titre). Mais c'est grâce au roman La vie mode d'emploi que Georges Perec atteint une reconnaissance globale du grand public. Il obtient le prix Médicis 1978. Sa renommée nouvellement acquise lui permet de quitter son emploi du CNRS pour se consacrer pleinement à son écriture. Parallèlement à sa carrière d'écrivain Georges Perec est cruciverbiste et publie de manière hebdomadaire dans le Point. Attiré par le cinéma, il est un réalisateur et scénariste de talent. Il tourne l'adaptation de son roman L'Homme qui dort et écrit les dialogues de Série Noire" d'Alain Corneau. Il filme avec Robert Bobert Ellis Island, un documentaire sur les immigrants passés par ce lieu. Ce documentaire aborde le thème de l'exil et du déracinement. Ce documentaire lui a inspiré le roman éponyme. Georges Perec est une figure majeure de la littérature française du XXème siècle.